L'archange
Michaël a l'apparence d'un jeune homme
d'environ 16 ans dont seuls les yeux trahissent
l'âge véritable, roux, pas très
grand, et dont le dragon tatoué sur
le torse monte jusqu'à la joue. Il
est le maître de l'ordre des Puissants.
Il est en outre le jeune frère de Lucifer,
du moins en apparence. En réalité,
ils sont jumeaux. Mais l'archange ne supporte
plus qu'on lui parle de son frère déchu,
et pique des colères mémorables
à chaque fois qu'on évoque son
nom devant lui. Il faut dire que le jeune
homme est d'un caractère emporté
et s'énerve de toute façon facilement.
C'est également une petite tête
brûlée qui aime en découdre.
Bref son caractère passionné,
indomptable et farouche est tout à
fait en accord avec l'élément
qu'il représente : le Feu.
Seul Raphael, le maître des Vertus semble
savoir comment l'appaiser. Tous les deux sont
très proches et on voit rarement l'un
sans l'autre. Raphaël est à Michaël
ce que Kira est à Setsuna. Il remplace
un peu le grand frère que Michaël
a perdu.
Malgré toute sa grossièreté
et sa tête de cochon, Michaël
a bon coeur, et sait aussi plaisanter.
Il est toujours prêt à défendre
les grandes causes. D'une certaine manière
des quatre anges élementaires,
il est le plus sensible. Et ses colères,
particulièrement celles dirigées
contre Lucifer, sont surtout là
pour masquer ses blessures.
C'est lui qui trouvera Setsuna, arrivé
seul au ciel. Et après bien des
difficultées, surtout dûes
au mauvais caractère de Michaël,
Setsuna arrivera à s'en faire un
allié, bien que l'archange ait
cherché à le tuer quand
il était sous l'apparence d'Alexiel.
Il lui fera reconnaître par exemple,
à quel point il tient encore à
son "grand frère". Et
ils combatront ensembles, chacun avec
sa grande épée.
Enfin ce n'est pas pour autant que Michael
arrêtera de se disputer avec tout
le monde à chaque fois qu'il en
aura l'occasion. Bref, il ne tient jamais
en place, même si au fur et à
mesure, il devient évident, qu'il
est bien plus adulte qu'il ne le laisse
croire. Peut-être même plus
adulte que Raphaël.
